7 novembre 2014

J12, mardi 29 juillet, couvert, 28 km

Le ciel est couvert ce matin, mais le moral est au beau fixe.

Nous n’avons pas encore décidé notre trajet du jour car il dépendra de la glace.
Deux possibilités s’offrent à nous :
- soit traverser le Torssukátak vers le nord direction la baie d’Amitsoq, mais ce trajet, proche des fronts glaciaires, reste aléatoire en raison des glaces flottantes,
- soit descendre le Torssukátak vers l’ouest et Naujât.

Nous décidons de quitter la baie où se trouve notre campement, d’où nous ne pouvons pas observer les conditions de navigation, et d’atteindre un point d’observation d’où nous pourrons examiner la situation vers le nord.


A la sortie de la baie nous montons sur un promontoire au-dessus d’une petite plage. Une partie d'un squelette de baleine s’y trouve bien alignée.



La baie vers le nord est très encombrée et nous renonçons à notre traversée vers le nord (le retour pouvant devenir très difficile si les conditions climatiques et de glace se dégradent un tant soit peu).


 Nous descendrons donc le Torssukátak vers l’ouest.







Les conditions de navigation sont bonnes durant les 2/3 du trajet, en passant au sud de l’île de Qeqertakavsak, où nous nous arrêtons à midi pour manger une soupe chaude.





Ensuite nous retrouvons la « rivière » de  glace qui descend le Torssukatak depuis les fronts glaciaires de l’est et la progression devient plus difficile. 










Nous nous demandons à plusieurs reprises si nous pourrons rejoindre la côte nord du fjord et envisageons déjà différentes options de campements alternatifs, l’accès au sud de la côte étant également rendu difficile par la présence de hautes falaises.



Finalement en zigzagant nous rejoignons le campement prévu au nord vers 17 heures.






L’endroit est magnifique. De gros icebergs se trouvent en face de nous et le ciel s’ouvre par moment nous offrant de superbes couleurs.








Sur notre gauche se trouve une falaise nichoir, où se trouvent des milliers de mouettes et de goélands. Le vacarme arrive jusqu'au campement. 





Il y a beaucoup de renards dans la région, dont un qui n’hésite pas à s’approcher à plusieurs reprises pour essayer de nous voler des affaires !







On marche jusqu’à la falaise aux oiseaux.

Depuis les hauteurs la vue sur le Torssukátak, que nous venons de descendre, est splendide.







J12, en gris le trajet abandonné

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