De retour sur l’eau nous sommes à chaque fois heureux d’abandonner
nos moustiques à terre.
Quelle chance qu’ils ne s’aventurent pas au large.
Nous longeons des escarpements avec de nombreuses chutes d’eau.
Il y a très peu d’icebergs en revanche par ici.
Nous nous arrêtons à midi sur une belle plage de galets.
Puis nous traversons le fjord Kangerdluarssuk.
Au fond on aperçoit l'Inlandsis
groenlandais.
Pour la nuit nous nous arrêtons dans une crique, à l'embouchure du fjord.
La plage est petite et escarpée, mais comme il n’y a pas d’icebergs
nous décidons de laisser les kayaks sur la plage et les attachons aux rochers, pour qu’ils ne soient
pas emportés par la marée.
Pour trouver un emplacement où poser la tente nous explorons l’escarpement
et repérons finalement un endroit à peu près plat sur un gros rocher. La fixation des sardines est un peu précaire, mais nous sommes bien abrités au cas où le vent se lève.
Après l’escalade je transpire dans ma combinaison, et je prends un bain pour me refroidir.
Le rafraîchissement est immédiat.
Il n’y a aucun vent et il fait très chaud (22° au soleil !).
La vue depuis la tente est spectaculaire.
A cinq heures du matin, un petit bateau à moteur s'approche. Je descends pour voir ce qui se passe. C'est un policier inuit, en congé, qui chassait-pêchait et se demandait ce que faisaient nos deux kayaks sur la plage tous seuls. Il ne voyait pas la tente qui était camouflée en hauteur. Il me demande si tout va bien, puis nous discutons un moment de notre voyage et de la pêche. Lorsque je lui dis que nous remontons vers le Torssukátak, il me demande si nous n'avons pas peur de la glace...
Comme ça au moins on sait ce qui nous attend!
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